dimanche 4 novembre 2007

Si e` spento il sole

free music


si e` spento il sole
nel mio cuore per te
non ci sara` piu`
un'altra estate
d'amor
i giorni sono
fredde notti per me
senza piu` luce
ne` calor
sul caldo mare che
ci ha fatto incontrar
il vento gelido
mi porta il dolor
la bianca luna
che ci ha fatto
sognar
si e` spenta come il
sole d'or
muore nell'ombra
la vita
nel silenzio
di tanti ricordi
forse l'estate e`
finita
t'amo ancor
si e` spento il sole
chi l'ha spento
sei tu
da quando l'altro
dal mio cuor
ti rubo`
innamorare non
mi voglio mai piu`
e nessun'altra
cerchero`
io cerchero`
muore nell'ombra
la vita
nel silenzio
di tanti ricordi
forse l'estate e`
finita
t'amo ancor
si e` spento il sole
chi l'ha spento
sei tu
da quando l'altro
dal mio cuor
ti rubo`
innamorare non
mi voglio mai piu`
e nessun'altra
cerchero`
io cerchero`
amare un'altra
non potro`
amare un'altra
non potro`

samedi 6 octobre 2007

Rupture

Nous naissons. Nous mourrons. Tout ce qui est entre ces deux évènements est de l’ordre du détail. Tout cela est d’une simplicité déconcertante.

Fanny était un corps qui vieillissait. Ce qu’il y avait de plus intéressant chez elle, c’était ses gros seins. Elle les dressait devant elle non sans fierté et s’amusait à exciter les mecs autour d’elle en les remuant discrètement. Ses seins étaient son passeport pour un monde qui ne tolère pas son grand nez et sa silhouette trop ronde.

Voilà près de quatre mois qu’elle connaît Nicolas. Ce soir, ils se rencontrent comme à l’accoutumée. Ils rentrent chez lui. Il fait frais et Fanny était de mauvaise humeur car l’agence de voyages où elle travaille est en difficulté. Nicolas essaie de lui faire l’amour. Il a froid aux orteils. L'amour lui paraît pénible et interminable. Il essaie de se chauffer en faisant de grands mouvements, en se collant à sa campagne, en cherchant une couverture. Rien à faire. Tout cela est ridicule.

Il quitte le lit, se dresse tout nu devant la porte de son studio qu’il ouvre avec des gestes mesurés. Il regarde patiemment sa partenaire et ses yeux la prient de quitter l’appartement.

D’abord effrayée, Fanny se précipite sur la couverture pour couvrir ses seins. Le studio est tellement petit que le lit est juste en face de l’entrée, de telle façon que tout passant dans l’escalier peut sûrement voir toute la scène.

Un moment passa. Fanny se ressaisit et quitte tranquillement le lit. Elle a compris ce qu’elle a à faire. Elle ramasse ses vêtements sur la chaise à côté, le plus naturellement du monde. Elle marche, nue, vers la porte. Ses seins expriment toujours la même fierté malgré l’humiliation. Quand elle arrive à hauteur de Nicolas, elle s’arrête un moment et lui lance :

« Je n’ai jamais vu un désert aussi aride que ton âme. »

Elle sort sur le palier, tenant ses vêtements par la main gauche et ses chaussures à talons par la main droite.

Il claque la porte, se précipite vers le coin cuisine où il prend une gorgée de Whisky. « L’alcool me réchauffera plus sûrement et durablement que le sexe » se dit-il. Il se jette sur le lit et ferme les yeux : « Elle trouvera quelqu’un avec qui baiser. Il y a tellement de gens qui aiment les gros seins. Mais dans 10 ans, 15 ans, ses seins vont pointer vers le sol et sa peau ferme va se ramollir. Les rides vont creuser son visage et tous les soins anti-âges ne feront pas reculer la fin mais lui donneront juste une impression de lutter contre le néant. Sans famille, sans amis, sans enfants elle finira sa vie. Nous naissons. Nous mourrons. Tout ce qui est entre ces deux évènements est de l’ordre du détail. Tout cela est d’une simplicité déconcertante. »

lundi 1 octobre 2007

The brightest flame burns quickest, but it is soon relit

I spread my wings preparing myself to take off. I take a long breath and look towards the sky. I feel power running in my veins. My wings are rattling. I lean on the air in order to go up. I can feel whirlwinds around me. I am the one who command the air to be a tempest.

As soon as I left the ground, sparks appeared underneath my wings. Then the space around me was filled up with a bright blinding light. That is me burning.

I can feel sharpened swords carving every cell of my body. I see fire transforming my coloured feathers into shapeless and colourless pieces. Then I see it attacking my flesh, then my bones. My body is torn apart. I can feel pieces of me everywhere. My flames are fading. Emptiness is filling me*. I surrender and fell into darkness and deep silence.

Now I am nothing but dust.

Under the ash, my heart is still beating. In the very depth of silence, parts of me are gathering. This is me again, small, weak, dirty, but determined to go on.

Time passes. I feel stronger. Some people say that “the brightest flame burns quickest” *. That is true, but the brightest flame is soon relit. And here I am, reborn, relit, and ready again to fly.

Hold on Glory, I am coming. Just call me Phoenix.

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*: These sentences are Metallica lyrics.